Le Club de l’OURS a reçu .
Yann GERARD
Directeur Régional Auvergne-Rhône-Alpes Nord-Est et
Florence MENEZ
Directrice commerciale déléguée
sur le thème :
Point sur la conjoncture des marchés immobiliers résidentiels
Mise en perspective de la métropole lyonnaise avec les autres territoires
Au niveau national on constate une baisse du niveau des ventes, on va terminer l’année avec 90 000 ventes, par rapport à 100 000 ventes auparavant, alors que les prix continuent d’augmenter de plus de 5% sur l’année.
La situation sur la Métropole de Lyon est un peu similaire, on va terminer l’année avec un peu plus de 3 000 ventes. Dans les années où cela fonctionnait bien on était autour de : 5 000 ventes. Les prix continuent à monter, mais plus lentement, de l’ordre de 2%.
Les programmes immobiliers se vendent moins vite. Ce qui est nouveau, c’est que l’on va terminer l’année avec une offre disponible supérieure au nombre des ventes.
Comment se situe la Métropole de Lyon par rapport aux autres territoires ?
La Métropole de Lyon est assez typique de ce qu’il se passe dans les autres métropoles, ce n’est pas la situation la plus compliquée, d’autres métropoles comme Bordeaux, Montpellier ou Strasbourg sont également en grande difficulté.
Le ralentissement de l’activité a commencé dès les années 2017 / 2018, accéléré par la crise sanitaire en 2020. Il y a eu une sorte de rebond en 2021, et 2022 avec la situation géopolitique actuelle et le taux des crédits qui augmentent, la situation est de plus en plus compliquée.
Dans le détail, sur la Métropole de Lyon, c’est le cœur urbain qui chute le plus tandis que l’Ouest et l’Est lyonnais connaissent des difficultés moindres que le cœur urbain.
Yann Gérard
Quels sont les enjeux pour les marchés immobiliers résidentiels ?
On rentre dans une période de crise : crise de l’offre et crise du brusque manque de solvabilité des ménages. Quelle sont les perspectives ? A court terme ce n’est pas très joyeux ! On s’attend à une diminution du nombre de projets dans un contexte qui va être un peu compliqué du côté macro-économique.
En revanche, c’est dans ces périodes de crise qu’il faut inventer des solutions.
Les solutions ne peuvent être que collectives :
– De nouveaux types de montage pour regagner de la solvabilité, comme séparer le bâti du foncier afin de recréer au plus vite une dynamique de marché.
Après, il y a des enjeux sociétaux :
– L’évolution autour de l’usage de la voiture et des mobilités en général.
– L’évolution du contexte familial.
Cela revient à redéfinir les produits que l’on a l’habitude de faire et d’être plus créatif et inventif.
Il y aura sans doute de la casse du côté des opérateurs, mais nous sommes dans une période transitoire pour déboucher sur quelque chose d’inédit par rapport à ce que l’on a pu connaitre au cours de ces 30 dernières années.
Que voulez-vous dire aux membres du club de l’OURS ?
Nous devons réfléchir et mieux travailler ensemble.
Dans un bilan d’opération il faut regarder dans le détail tout ce qui peut être ajusté pour gagner en économie et permettre de baisser globalement les coûts.
Le club de l’OURS, avec toute la chaine d’acteurs qui sont présents, est vraiment le lieu où l’on peut trouver, ensemble, des solutions.
Florence Menez