Le club de l’OURS a reçu ce jeudi 6 février 2014
Hervé SAULIGNAC
Président du Conseil Général de l’Ardèche
Vice-président du Conseil régional Rhône-Alpes
sur le thème :
« Rendre à la lumière, les premières images de l’humanité
La Caverne du Pont-D’Arc »

Associé à la Région Rhône-Alpes et soutenu par l’Etat et l’Europe, le Conseil Général de l’Ardèche est engagé dans une démarche de valorisation de l’exceptionnelle cavité ornée du paléolithique supérieur découverte en décembre 1994. Ce Grand projet recouvre trois aspects : La création d’un espace de restitution, l’élaboration du dossier de candidature auprès du patrimoine mondial de l’UNESCO, des programme d’accompagnement territoriaux permettant la mutation progressive de l’activité touristique et culturelle du sud Région Rhône-Alpes.

L’espace de restitution comporte un fac similé de 3 500m², le plus grand au monde à ce jour, destiné à susciter l’émotion que l’on peut ressentir face aux chefs d’œuvre originaux. Chaque élément remarquable de la cavité a été identifié par un comité scientifique pour être restitué à partir d’une numérisation en 3D. Ce savoir faire très particulier d’acquisition 3D d’objets complexes s’est appuyé sur un modèle développé par le Cabinet de Géomètre PERAZIO de Grenoble.

Le site comprendra également un centre d’interprétation, une salle d’exposition permanente et des salles d’animation pédagogique, dont une grotte artificielle.

Les entreprises rhonalpines ont largement su trouver leur place dans ce projet. Sur 30 millions de travaux de gros œuvre, 20 millions leur sont revenus. Le coût global de construction du site est de 51 millions d’euros.

Le dossier de candidature à l’inscription UNESCO a été validé et présenté par la France en janvier 2013. Cette démarche exigeante et qualitative, ne procède plus seulement d’une description exhaustive du bien candidat, mais aussi de l’élaboration d’un véritable projet de territoire. En juin prochain, la Caverne du Pont d’Arc devrait devenir le second site culturel inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en Rhône-Alpes, le plus ancien au monde. Au fil du temps, cette candidature est devenu un élément fédérateur pour les Ardéchois, le fil conducteur d’une démarche de développement territorial.

Cette démarche territoriale, soutenue par le Contrat de Plan Etat-Région et la politique « Grand Projet » de la Région Rhône-Alpes vise à :

–          Apaiser les déplacements par la création d’une offre ambitieuse de transports en commun et des actions expérimentales destinées à favoriser les modes doux.

–          Diversifier l’activité touristique par l’émergence d’un réseau de sites patrimoniaux et culturels de grandes qualité (Musée de la Préhistoire d’Orgnac, site « Muséal » autour de la cité antique d’Alba la Romaine, …) en adéquation avec les attentes de nouvelles clientèles internationales, attirées par l’inscription UNESCO.

–          Gérer les ressources humaines : avec près de 500 emplois directs et indirects attendus, une démarche de gestion prévisionnelle des emplois a permis de déterminer les métiers en tension et de mettre en œuvre des solutions de formation adaptées, notamment via une entreprise d’entraînement pédagogique ayant pour activité une agence touristique réceptive.

–          Promouvoir les productions locales : la filière agroalimentaire s’est mobilisée afin que 80% de productions locales soient inscrites à la carte du restaurant de l’espace de restitution. Ce défi a nécessité des efforts sur la production agricole, la transformation et la distribution qui trouveront sans nul doute des déclinaisons auprès de l’ensemble des restaurateurs ardéchois.

L’arrivée de l’espace de restitution de la Caverne du Pont-d’Arc et de l’inscription UNESCO sont les outils d’une véritable mutation territoriale anticipée et ambitieuse. Gageons que nous récolterons très bientôt les fruits de tous ces efforts collectifs et partagés.

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