Le Club de l’OURS a reçu le jeudi 22 mai 2014
Monsieur Denis Broliquier
Maire du 2ème arrondissement de Lyon
Sur le thème :
« Objectif presqu’île 2020 ! »

Territoire de vie, de passage, d’animation,  de culture, de shopping, d’entreprise, la presqu’île est le cœur de notre métropole. Elle en est la vitrine. Ce n’est pas un arrondissement comme les autres. 40 000 habitants et 350 000 visiteurs les week-ends d’animation, sans compter les grands événements !

Une diversité qui fait la richesse mais aussi la fragilité de ce territoire. C’est pourquoi il faut tenir compte de toutes ces identités pour préserver l’équilibre de la presqu’île. Car la richesse de notre cœur de ville tient dans cette diversité. Combien de grandes métropoles dans le monde se vident de leurs habitants, se vident de leur âme. Nous ne le voulons pas. C’est pourquoi chaque nouveau projet doit être pensé à la lumière de cet impératif pour permettre à la presqu’île de gagner en attractivité. Car là est bien l’objectif pour 2020 !

Embellissement, accessibilité, confort des cheminements, diversification de l’offre de biens et de services, c’est par des projets d’envergure que notre centre-ville rayonnera. On le voit avec le quartier Grolée : sans dynamique économique, point de vie.  Bâtir donc, mais pas n’importe quoi ni n’importe comment et à n’importe quel prix.

D’abord parce que l’un des critères d’attractivité de la presqu’île est sa qualité architecturale.

Il faut rester digne du classement de notre territoire au patrimoine de l’UNESCO. Il faut conforter le caractère d’exception de la presqu’île. Et les architectes ont là une responsabilité immense.

Mais une responsabilité pleinement assumée comme à l’Hôtel-Dieu. L’ensemble du site réouvrira en 2017 pour dévoiler ses plus beaux atouts avec notamment l’Intercontinental, un hôtel 5 étoiles de 145 chambres.

Devrait également y trouver place la Cité de la gastronomie, illustration de l’axe majeur de notre politique touristique.

Autre siècle, autre destination aussi pour le prestigieux bâtiment de l’ancienne Banque de France qui se transformera en centre d’affaire et de commerces.

Mettre notre ville en charme, c’est aussi soigner ses artères et faciliter les déplacements.

A ce titre, deux projets vont redessiner le visage de la presqu’île d’ici 2020 : les requalifications de la rue Victor Hugo et du Centre d’échanges de Perrache.

L’idée est de créer une véritable continuité entre le nord et le sud de la presqu’île. Vieille de plus de 30 ans, la rue Victor Hugo est vétuste et démodée. Elle n’est plus digne de notre centre-ville. Cet axe majeur du centre de la presqu’île est aussi, avec la place Carnot et le Centre d’échanges, la porte d’entrée sur Perrache Confluence. Ils doivent être pensés en harmonie et en cohérence, tant sur le plan esthétique que fonctionnel, notamment pour les déplacements piétons, modes doux et automobiles.

Une fois cette porte véritablement ouverte, la Confluence comme extension de notre centre-ville prendra tout son sens. La première tranche de la phase 2, sur l’emprise de l’ancien marché-gare, va sortir de terre d’ici 2017.

Hôtel-Dieu, Victor Hugo, le Centre d’Echanges, la Confluence, mais aussi le parking Saint-Antoine, l’éco-rénovation de Perrache, les prisons Saint-Paul, Saint Joseph,… la presqu’île de 2020 est dans les cartons.

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