C’est à l’hippodrome de Lyon Parilly que le Club de l’OURS a reçu
Franck Morize
Président de la CPME sur le thème :
« Entrepreneur : un métier à risques ?»

C’est un métier à risques parce que les entrepreneurs dont je parle, patrons de TPE, PME sont les seuls et derniers a oser, à embaucher, à innover, à risquer y compris leurs avoirs, leurs deniers personnels pour entreprendre, pour prendre en main leur destin. Donc c’est risqué mais eux ont trouvé leur raison d’être, le sens de l’existence après lequel beaucoup courent.

Que voulez-vous dire aux membres du Club de l’OURS ?

Bravo à Georges déjà pour son implication. J’ai connu son prédécesseur, monsieur Giraud, j’ai connu Georges il y a 30 ans sur les territoire villeurbannais. Je suis ravi de voir aujourd’hui le Club de l’OURS prospéré, se développer.

Ce Club est une association d’intelligence, bien sûr plutôt au sujet du foncier, du bâtiment, de l’urbanisme et on retrouve ce que j’ai vu ce matin des valeurs entrepreneuriales.

Quels sont les défis auxquels font fassent les entrepreneurs ?

Les défis sont multiples et c’est une bonne nouvelle parce qu’il y a des défis multiples, jamais nous n’avons connu autant de créateurs et de repreneurs d’entreprise. Plus il y a de problèmes plus il y a de solutions entrepreneuriales.

Les défis majeurs on les connait tous, ils sont notamment environnementaux et sociétaux. Pour sortir de cette économie extractive, il faut privilégier demain une économie de proximité, une économie régénérative, une économie plus circulaire, une économie de l’usage, une économie de la qualité plutôt que de la quantité. Bref une économie de l’être.

Comment accompagnez-vous les entrepreneurs à la CPME ?

Aujourd’hui, il y a très clairement et effectivement des problèmes. Si dans cette famille-là on est capable de tout se dire en toute transparence, si on s’y prend suffisamment en amont, si on anticipe toutes les solutions, si on a à notre disposition, tout cela pour accompagner nos adhérents qui pourraient connaître une difficulté conjoncturelle, par exemple une négociation de fin de mandat ou une procédure de conciliation. Dans cette famille, on va pouvoir y trouver de la solidarité, des rendez-vous individuels auprès de nos adhérents compétents. De même on a monté dans tous les domaines, un dispositif refuge, la valorisation, y compris de l’échec, le réemploi de ceux qui auraient pu « déposer » leur bilan.

Chez nos adhérents, au moment-même où nous avons besoin de ces qualités entrepreneuriales, d’aspiration à la liberté, du sens des responsabilités, bref de toutes ces dispositions positives.