Le Club de l’OURS a reçu Thomas Fontaine
Directeur Général de KEOLIS
sur le thème
« Enjeux de Keolis Lyon, opérateur du réseau TCL de Sytral Mobilités
KEOLIS est opérateur du réseau TCL
Problème N° 1 : offrir un service de qualité et de sécurité sur le réseau de transport. Par rapport à cet enjeu c’est d’avoir l’ensemble de mes équipes disponible et bien formées pour garantir ce service. En moyenne on fournit 2 millions de voyages sur le réseau et être en capacité, à  la suite, d’accompagner le renouvellement du matériel de transport.
C’est un enjeu fort.
Cette année on a 600 personnes et on peut monter à 800 que nous devons formés et accompagner dans dans l’utilisation de notre logistique.
Parfois on va chercher des personnes qui sont éloignées de l’emploi, c’est une phase de forte formation.
Il y a 5 ans, on était sur 300 personnes par an qui rentraient sur le réseau. Il faut donc avoir des personnes formées pour garantir le service et être au plus proche des usagers pour leur transport quotidien sur le réseau.

Que voudriez-vous dire aux membres du Club de l’OURS ?

Pour ceux qui n’ont pas encore franchi le pas : osez le pas. Nous sommes sur un réseau de transport qui a une vraie politique de mobilité ambitieuse mise en place sur l’ensemble de la métropole de Lyon.

Il faut changer nos habitudes et prendre les transports en commun ; c’est sympa.

Comment assurer la sécurité des femmes sur le réseau TCL ?

C’est un enjeu fort, il y a plus de femmes que d’hommes qui prennent le réseau de transport, il faut qu’elles se sentent vraiment bien sur le réseau, il faut qu’elles se sentent en sécurité. 

On mène de nombreuses campagnes de sensibilisation et une proximité également de nos équipes sur le terrain auprès des femmes, comme auprès de tout le monde sur le réseau, mais avec un petit point de vigilance et d’attention particulière. Il est important de disposer d’un encadrement qui soit féminisé pour avoir une bonne compréhension des attentes.

On a dans l’encadrement 50 % de femmes et 18 % de femmes qui conduisent ; c’est un aspect fondamental pour nous.

Comment imaginer les modalités de demain ?

Il faut rester assis, très terre à terre et concret. Le premier point dans un futur proche, c’est à dire les années à venir, c’est d’avoir une attention particulière pour l’information des voyageurs au quotidien.
Il faut que ce soit simple et fiable, savoir d’une manière assez approfondie quand le train  ou le car va passer et de pouvoir, en cas d’aléa ou d’évènementiel, savoir comment on peut rejoindre son lieu de travail ou autre destination.
C’est ce qu’il faut assurer dans un premier temps et ensuite continuer à développer les réseaux de mobilité avec les autorités organisatrices. Il faut des technologies de plus en plus propres avec la capacité de pouvoir faire venir de plus en plus de personnes en part modale, cela permet d’avoir des lignes de plus en plus apaisées, y compris l’intégration de la logistique environnementale.
La multi modalité, c’est à dire l’utilisation du métro, du tramway, de l’autobus ou du vélo est très importante.

Comment agir pour la décarbonation des transports ?

La première priorité est de sensibiliser les jeunes par rapport à l’enjeu climatique, ensuite cela consiste à axer nos actions de façon à être respectueux des ressources et être en lien avec le vivant ; il s’agit surtout de réduire nos consommations.
Nous utilisons l’électricité qui est une technologie propre mais il faut rester attentif à n’utiliser que le nécessaire, il faut donc optimiser.
Pour nous, cette décarbonation et cette attention aux ressources, sont fondamentales.
Nous sommes 4 500 salariés actuellement et cela passe par une formation et une attention quotidienne de tous.