Le Club de l’OURS a reçu Gérard Collomb, maire de Lyon sur le thème « le défi écologique »

En 10 ans nous avons construit une grande métropole forte sur le plan économique et industriel.

Mais nous le voyons bien, le monde se trouve confronté à de nouveaux défis : réchauffement climatique, perte de la biodiversité, pollution de l’air dans nos grandes villes.

Ces nouveaux défis exigent de nous de penser et d’agir différemment.

Les rapports du GIEC montrent en effet les effets catastrophiques d’un réchauffement au-delà de 2°, avec des impacts qui croissent très vite avec l’amplitude de la hausse des températures.

Nous devons donc changer et le faire rapidement.

Cet enjeu est aujourd’hui totalement intégré par la nouvelle présidente de la Commission européenne qui a fixé comme objectif une neutralité carbone à l’horizon 2050 et propose pour cela un « green deal » associant l’ensemble des acteurs publics et privés et dégageant des financements importants.

Oui, nous entrons dans une nouvelle ère écologique, une ère où les choix que nous allons faire maintenant nous engageront au moins pour les 30 ans à venir.

Une ère où la conscience écologique des citoyens est de plus en plus forte. La jeunesse s’en est fait l’écho et il faut que nous entendions ses craintes et ses rêves, son désir de préserver nos ressources naturelles, de pouvoir imaginer son avenir dans un monde moins pollué, où la nature serait mieux préservée, où dans nos grandes villes nous ferions aller de pair qualité de l’air, qualité de vie, développement de la biodiversité, respect des grands paysages, exigence d’une alimentation saine.

Mais dans le même temps où s’exprime à l’échelle planétaire cette prise de conscience de l’urgence écologique, on voit émerger – et c’est de bon augure pour l’avenir – les révolutions technologiques qui nous permettront de relever l’ensemble des défis auxquels nous sommes confrontés.

C’est vrai du  point de vue de l’énergie, où un nouveau modèle est en train de se mettre en place à l’échelle du monde.

Les énergies renouvelables arrivent en effet à maturité. Pour la première fois, elles sont même plus compétitives que les énergies issues du pétrole.