‌Le jeudi 12 mai, oursonnes et oursons se sont retrouvés à Saint Etienne afin de répondre à l’invitation de son maire : Gaël Perdriau.

Regroupement général au parking des Ursules. Le quartier a été construit sur le terrain de l’ancien couvent des Ursulines, donné au XIX è siècle par la congrégation pour construire des halles.
Celles ci ont été édifiées en 1872 dans le style Baltard par l’architecte Louis Mazerat.

L’actuelle municipalité a décidé la rénovation du bâtiment afin de réaliser des  » Halles Gourmandes » et d’en faire un lieu emblématique de l’art de vivre.
Il aura fallu 2 ans de travaux, ralentis du fait de la pandémie, pour enfin inaugurer les lieux en septembre 2021.

Nous serons une vingtaine d’OURS pour l’accueil chaleureux autour d’un café croissants par madame Pascale Lacour, adjointe chargée du commerce et des quartiers centre ville, 
nous serons instantanément mis dans l’ambiance .  .  . conviviale.

La hall de 1 700 m² est bordée de terrasses jardin équipées de tables mange debout et de bancs où chacun peut déguster les produits frais et locaux achetés sur place.
Ce qui est frappant, dès l’entrée, c’est la luminosité ambiante qui donne une image rajeunie des halles d’antan.

24 étals rassemblent les commerçants et artisans des métiers de bouche :
Boulangerie, Pâtisserie, Boucherie, Charcuterie, Poissonnerie, Caviste (Régis Marcon) , Bar à truffe, Fromagerie, Producteur primeurs, Rôtisserie, Epicerie fine, etc.

Des espaces de tables et chaises ( 200 places assises) sont disposés de-ci de-là pour déguster. La décoration uniforme , à base de bois, accentue la convivialité du lieu que l’on s’approprie au côté de commerçants passionnés.

L’heure du déjeuner arrivant à grands pas, nous nous sommes retrouvés sur la terrasse du  » Dame d4 café » situé à l’extrémité de la halle.

Le maire, Gaël Perdriau, nous a rejoint ainsi que Nicole Peycelon, adjointe chargée de la tranquillité

Une inscription à la craie sur un tableau noir avertissait de la présence d’ ours ! Cela pouvait laisser penser un instant que notre troupe risquait de constituer un trouble à la tranquillité du quartier ! Que nenni ! La présence de l’adjointe en charge de ce délicat problème était ni plus, ni moins, qu’un témoignage d’amitié.

Le troupeau s’étant pourléché les babines et régalé les papilles, notamment de spécialités libanaises, il était temps de passer à la suite du programme :
La visite de la Biennale Internationale Design Saint Etienne 2022.

C’est encore grâce à Pascale Lacour que nous pourrons nous procurer les sésames nécessaires pour prendre le bon tramway, dans la bonne direction.
Une dizaine de stations pour rejoindre le musée d’ Art Moderne, Cité du Design, aménagé dans une ancienne usine de la Manufacture d’ Armes et Cycles. La Manu.

Un guide nous fera parcourir quelques unes des 7 expositions afin de découvrir des objets, services et installations représentant comment designers et artistes ouvrent un débat culturel sur le thème de la biennale :  » BIFURCATIONS ».
Notre groupe ayant bifurqué à la sortie des halles Mazerat, nous retournons à notre point de départ en tramway.

Retour à Lyon dans les délais annoncés.
Ce fut une excellente journée, d’autant plus remarquable que la démonstration est faite :

En ce qui concerne l’Art de vivre, lyonnais et stéphanois sont voisins de panier.