Le Club de l’OURS a reçu  Cédric Van Styvendael

 Maire de Villeurbanne

sur le thème

Pour un « Urbanisme fauve ».

Le clin d’œil à l’image du fauve est un parallèle entre la tanière, qui protège la meute, et la ville qui se doit d’avoir un caractère protecteur et désirable pour ses habitants.

Le maire explique la complexité de gérer les éléments naturels que sont l’eau, l’énergie et la terre qui constituent un environnement fluctuant du fait du changement climatique.

La ville doit remettre au cœur de sa façon de penser la question des liens entre les différents acteurs et les différentes fonctions : l’économie, l’activité, les loisirs, la culture, constituent des contraintes à nécessairement prendre en compte.i

La  densité, pour être acceptable, doit laisser la place au végétal, la place au vide et soigner la qualité des espaces publics et des transports en commun.

Il faut passer le message que dans la ville chacun et chacune a un rôle à jouer, tout le monde y a sa place.

Comment appeler à un vigilance accrue concernant le foncier ?

Le maire explique sa conviction de la logique du bien commun. La propriété foncière est un bien qui ne peut pas être laissé entre les seules mains d’intérêts privés et des marchés financiers. Il faut donc une régulation et une intervention du public pour éviter une spéculation qui serait néfaste pour les individus.

Comment mêler urbanisme et socialisme à Villeurbanne ?

La ville doit être créée afin de réduire les inégalités.

Lorsqu’il y a 100 ans Lazare Goujon a créé les gratte-ciel, il a voulu mettre à la disposition des habitants des appartement avec tout le confort moderne et avec un environnement comportant l’accès aux soins, l’accès aux sports, l’accès à la culture.

Le socialisme municipal en matière d’urbanisme vise à ce que les travailleurs aient accès à l’ensemble de la modernité, mais aussi à l’ensemble des droits du citoyen.

Donc oui, dans la manière de faire la ville, il y a un projet politique

Que dire aux membres du Club de l’OURS ?

Pour construire la ville il faut faire des alliances avec l’ensemble des acteurs pour peu que l’on se respecte et que l’on discute dans l’intérêt commun.