De la fragilité à l'agilité, le nouveau visage du Département du Rhône

Le Département du Rhône est une collectivité à part

 

Depuis 2015, l’ensemble de ses périmètres a été profondément modifié. Géographie, représentativité, compétences… Derrière ce big-bang territorial, l’émergence de la Métropole de Lyon a favorisé la naissance d’une institution rhodanienne qui a du réinterroger son fonctionnement, ses politiques publiques, sa stratégie de territoire. Face à cette problématique, les médias ont  souvent commis des abus de langage en évoquant le « Nouveau Rhône ». Il s’agissait plutôt d’un Rhône en reconstruction, faisant face à de nouveaux enjeux, mais dont l’approche institutionnelle n’avait rien de nouveau. « Rien ne perd, tout se transforme », comme le soulignait Lavoisier. La formule vaut particulièrement pour la collectivité rhodanienne.

 

En effet, c’est une profonde transformation qu’a connu le Département du Rhône. Les Conseillers généraux sont devenus des Conseillers départementaux, leur nombre est passé de 54 à 26 élus, et le visage des 54 anciens cantons a été largement redessiné pour brosser une carte du Rhône échelonnée à 13 cantons. Pour les Cassandre de tout bord, ce lifting annonçait la première étape d’une disparition pure et simple du Département, au profit d’autres collectivités. Cette approche  qui vise  à appréhender uniquement l’utilité d’une collectivité au regard de son emprise territoriale est fallacieuse.

Voir interview TLM ci-dessous

 

Sur fond de raréfaction des dotations de l’Etat, le Département du Rhône a choisi d’être aujourd’hui le premier partenaire des communes et communautés de communes pour mener à bien leurs projets d’aménagement du territoire. « Notre budget d’investissement représente 91,7 millions d’euros pour 2018, contre 50 millions en 2015 lorsque nous avons pris les rênes de cette collectivité. Cela tend à démontrer que nous avons su trouver nos marges de manœuvre pour redevenir l’échelon institutionnel indispensable au bon fonctionnement du territoire », précise Christophe Guilloteau. L’enveloppe consacrée au « partenariat territorial » représente 34 millions d’euros, soit 38% du budget d’investissement général à destination des partenaires publics.

 

 

Également en pointe sur le soutien aux associations, qui ont vu leur modèle économique fragilisé avec la fin de l’enveloppe parlementaire ; l’aide à l’agriculture, qui compose le cœur battant d’un Rhône qui reste le garde-manger de la Métropole de Lyon ; le tourisme, véritable gisement économique pour un territoire aux multiples facettes, le Département du Rhône est une collectivité qui a su prendre toute sa place dans cette nouvelle approche territoriale.

 

Voir Power Point :  PPT Club de l’Ours